kjsdhgfjksfjghjsdfgjksfgksfdkghjsfkjgjksdfhgjkshdjkghjkshjkghsjkhgkjsdfjkghksjfdhgkjhsdfkjhgjsf
Je me trouve à La Loge pour un concert. Deux semaines auparavant j’y étais aussi, accompagnant David Delabrosse à la clarinette. Je rencontre la programmatrice du lieu qui me demande si je serais intéressé pour jouer avec un groupe qui s’appelle June et Jim et que je ne connais pas encore. Apparemment leur clarinettiste ne pourra pas assurer des concerts déjà programmés. Débriefing avec Marion Cousin, alias June, et rencontre prévue avec son autre acolyte Borja Flames, alias Jim.
Deux personnes extrêmement plaisantes, de vrais passionnés qui ont la rage au ventre. Le courant passe bien et malgré le fait que je ne suis qu’un clarinettiste en herbe, l’envie de jouer avec eux est évidente. Déchiffrage de leurs morceaux, j’édite des partitions, je répète dans mon coin et on finit par se retrouver dans leur local, qu’ils partagent avec d’autres musiciens, pour une première et unique répétition avec leur batteur. Je dois dire que je ne me sens pas très à l’aise eu égard à la pratique relativement récente de mon instrument. Je n’arrive pas à mémoriser les lignes, je joue donc à vue comme on dit dans le jargon musical. Mais la confiance commence à venir, surtout encouragée par les June et Jim et leur musique. On se reverra par la suite une ou deux fois tous les trois pour peaufiner le tout et nous voilà sur les planches. Une belle ambiance s’émane de leurs chansons, chaude, lumineuse, poétique, portée par la magnifique voix de Marion qui se révèle être une vraie conteuse, sa présence est forte, déterminée, on sent qu’elle est vraiment habitée par ce qui se joue là, accompagnée par une guitare au son profond et une batterie musicale. Quant à moi j’essaye de faire de mon mieux mais je dois dire que je n’ai jamais eu autant le trac !